Pour vous, on a découvert :
La Tour | Glénat
Le scénario de « La Tour » est le fruit de la collaboration entre deux scénaristes : Jan Kounen et Omar Ladgham. Ensemble, ils font leurs premiers pas dans le neuvième art avec cet album puisque tous deux sont issus du monde du cinéma. Réalisateurs et producteurs de nombreux films et court-métrages, ils ont déjà travaillé ensemble sur la série « Le vol des cigognes ». « La Tour » devait elle aussi, à l’origine, être une série télévisée, mais le projet trop ambitieux et trop couteux deviendra finalement une BD. Et qui de mieux que l’incontournable Mr Fab pour illustrer le monde post-apocalyptique de ce scénario ? Le dessinateur de « Spyder » ou encore de la série « Rendez-vous avec X » va user d’un trait réaliste, hyper efficace, pour illustrer ce comics d’anticipation et donner de l’intensité à l’histoire. Le scénario, qui dépeint une terre ravagée par un virus, fait froid dans le dos puisque l’on sait désormais que la fiction aurait bien pu devenir réalité…
Claude Gueux| Delcourt
C’est donc la scénariste Sévenrine Lambour qui s’est essayée à adapter en bande dessinée un des livres les plus engagé de Victor Hugo : « Claude Gueux ». Elle a notamment signé les BD « L ’allée des Rosiers », « Trois Ardoises » ou encore « La Rebouteuse ». Nous ne citons pas ces trois albums au hasard, puisque c’est avec l’illustrateur Benoît Springer qu’elle les a réalisés. Habitués à travailler ensemble, « Claude Gueux » est également le fruit de leur collaboration. Bourré de talent, ce dernier a réalisé son premier album « Les enfants du Nil » en 1994 dès l’âge de 21 ans et s’est notamment illustré pour sa série BD « Terres d’Ombre ». Ces deux complices du neuvième art ont réalisé un défi particulièrement difficile puisqu’il n’est pas aisé d’adapter des chefs d’œuvres littéraire en BD. Avec un scénario fidèle à l’œuvre originale et des dessins soignés, l’album retranscrit à merveille la froideur de la prison et la déshumanisation des prisonniers. Le message de Victor Hugo reste intact et on ne peut lire cet album sans à la fin se questionner sur le fonctionnement carcéral et la peine de mort…
Inferno | Paquet
Que vous dire sur Philipe Pinard si ce n’est qu’il était le scénariste parfait pour écrire « Inferno ». Journaliste de métier, réalisateur de courts métrages, il est avant tout un passionné d’aviation et compte à son actif déjà deux albums à ce sujet « Ciel de guerre » et « Ciel en ruine ». Pour le suppléer dans l’adaptation en BD de la plus terrible opération aérienne de la seconde guerre mondiale (Gomorrhe), il a fait appel à Antoine Crespin. Jeune dessinateur d’à peine 22 ans, tout juste diplômé, il travaille tout particulièrement sur des illustrations aéronautiques comme des affiches de meetings aériens. « Inferno » est son premier album mais la qualité de ses dessins ne fait aucun doute quant à son talent. Avec un scénario palpitant et des planches de batailles aériennes époustouflantes, le lecteur est littéralement plongé en juillet 1943, au milieu du tapis de bombes qui déversent l’enfer sur l’Allemagne...
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